Sites

Église

Église romane à une seule nef en forme de croix latine construite en tuffeau. Le style roman de l’église permet, semble-t-il, de dater celle-ci de la fin du XIème siècle et début du XIIème siècle. Le transept droit, vouté en berceau, a été fortement remanié au XIXème siècle. Celui de gauche est plus ancien puisqu’il abrite, semble-t-il, les traces d’un enfeu dont l’arcade a conservé sa couleur rouge d’origine.

Fenêtre néo-gothique

La fenêtre néo-gothique du chevet du XIXème siècle (1844-1845) contient le double vitrail du baptême de Clovis par Saint Rémy. Cette œuvre a été réalisée par le Maître verrier de la Haye Descartes, David Guérithault.

Clef de voûte

On peut voir, à la croisée des transepts, une croisée d’ogives en bois, octopartite avec un médaillon sculpté où figure l’évêque « Saint Rémy ».

Claustra et colonnettes

Au portail de l’église, les colonnettes octogonales, ou en hélices, portent des chapiteaux sculptés représentant des lions ou des oiseaux enlacés. À gauche de la porte, une fenêtre romane a conservé un claustra, dalle calcaire perforée formant un réseau de losanges. Ancêtre des vitraux, ce procédé est rare en France mais plus courant en Espagne. Cette fermeture en pierre a été inscrite aux monuments historiques le 24 mars 1955.

Les Troglodytes

Site troglodytique. Dominant la vallée de la Creuse, une longue falaise de roche calcaire criblée d ‘excavations domine le petit village de Saint Rémy-sur-Creuse, souvent appelée les caves de Saint Rémy mais également grottes troglodytiques. Les plus connues des Saint-Rémois sont la cave Caillaud et le château de Chalopy. Vous pourrez découvrir cette paroi rocheuse, formée il y a 90 millions d’années, qui a vu passer les groupes nomades des premiers Hommes, a procuré un refuge aux paysans libres du Moyen Âge de Richard Cœur de Lion, a partagé la vie de familles de tisserands de chanvre du XVIIème au XIXème siècle.

Grotte de Notre Dame de Lourdes

En parcourant le chemin des caves, vous découvrirez, nichée au creux d’une grotte, une Statue de la vierge. Vous êtes à la Grotte de Notre Dame de Lourdes avec son autel. Elle fut érigée le 4 septembre 1910 pour les personnes qui ne pouvaient pas faire le vrai pèlerinage vers Lourdes. Cette statue est l’œuvre de Giscard de Toulouse. Arpentez ce chemin de randonnée qui vous fera découvrir un site hors du commun, les sources qui ruissellent, les fontaines notamment « la fontaine aux Loups » et laissez votre imagination vagabonder.

Tour de Gannes

Seul vestige d’un château fort fondé en 1184 par Richard Cœur de Lion, Comte de Poitou et Duc d’Aquitaine, auquel il adjoint une ville neuve et libre. Le plan cadastral de la commune établi en 1831 permet de connaître exactement les contours de ce donjon. Si l’on se réfère à ce document cadastral, les trois autres tourelles n’ont pu disparaître qu’après 1831. La durée de vie est éphémère pour ce château puisqu’il est assiégé puis détruit le siècle suivant aux alentours de 1204 par une coalition de seigneurs tourangeaux.

Cette tour est la partie basse d’un contrefort plein de l’ancien château. Elle garde les vestiges d’une arcature, témoin d’une galerie de circulation à l’intérieur d’un mur et d’une colonne encastrée donnant à l’intérieur du donjon.

Lavoir de Mazières

Le lavoir de Mazières En bordure du chemin des Boistardières à Mazières, ce lavoir fut acquis par la commune en 1936. Deux lieux témoins empreints des secrets des lavandières entre-elles, les jours de grandes lessives.

Lavoir du bourg

Le lavoir du bourg selon un plan cadastral de 1831, ce lavoir était déjà été répertorié sous le nom de fontaine. Aujourd’hui recouvert, il garde du temps passé de belles pierres à laver apparentes et une pompe à eau ancienne. Des sources continuent de l’alimenter en eau.

Le Puits de l'ancien presbytère

Situé à l’angle de la place de l’église et du jardin de l’ancienne cure, ce puits d’une profondeur de 32 mètres était répertorié en 1845 sur le cadastre de l’époque.

Croix Hosannière

La Croix Hosannière - XVIIème siècle et XXème siècle - se dresse dans l’allée centrale du cimetière contigu à l’église depuis neuf siècles. Sur un piédestal du début du XXème siècle, la base de la croix semble être un chapiteau roman renversé et réemployé, provenant sans doute de l’ancien château fort. À la croisée des bras de la croix, figurent un Sacré Cœur et une curieuse rosace à six branches gravés en creux.